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les escales - Page 2

  • "Bye-bye, vitamines" de Rachel Khong

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    A trente ans, Ruth vient de se séparer de son fiancé. Elle se réfugie chez ses parents qui ont grandement besoin d'elle, car on vient de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer à son père.

    Ce livre pourrait faire penser à quelque chose de joyeux et pétillant avec ces jolis citrons sur la couverture. Et pourtant, c'est un sujet délicat qu'aborde l'auteur, puisqu'elle traite de la maladie d'Alzheimer vu par un proche du malade.

    Le père de Ruth était un éminent professeur d'histoire qui ne comprend pas pourquoi il ne peut plus donner cours aujourd'hui. Ruth va faire de son mieux pour lui rendre la vie agréable, quitte à dépasser certaines limites. Elle va aussi faire face à certaines révélations et secrets de famille, qu'elle aurait préféré ne pas savoir.

    C'est également l'occasion pour Ruth de faire un point sur sa vie après sa rupture avec Joel.

    Le style de l'histoire m'a un peu dérouté. Cela partait un peu trop dans tous les sens pour moi et j'avais parfois du mal à me concentrer et à me repérer dans l'histoire.

    Bref, ce fut une lecture sympa mais que je vais avoir tendance à vite oublier ... !

    Je remercie les éditions Les Escales

    Petites citations pour la route : "ça fait longtemps que j'ai arrêté de me demander pourquoi il y a tant de gens fous. Ce qui me surprend, c'est qu'il y ait autant de gens sains d'esprit.

    "Partager des choses, c'est le début d'une histoire, et ne pas les partager, la fin."

  • "La maison aux orangers" de Claire Hajaj

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    En 1948, à Jaffa en Palestine, le jeune Salim doit quitter sa maison et son oranger lorsque le conflit israélo-palestinien commence... En 1959, en Angleterre, Judit, douze ans, est juive. Elle a du mal à porter sa religion et le poids du passé familial... Vers la fin des années 60, Judit et Salim se rencontrent et tombent amoureux. Vont-ils réussir à passer outre leurs religions, leurs différences et les problèmes qui en découlent ?

    Je dois l'avouer, je ne connais pas grand chose du conflit israélo-palestinien, à part que deux peuples revendiquent le même territoire. Ce roman m'a permis de me documenter sur le sujet et d'y voir plus clair, même si l'auteur ne prend pas partie. Au contraire, à travers ses deux personnages principaux - l'un arable, l'autre juive - elle s'attache à donner les deux versions et c'est ce qui rend ce roman très pertinent. J'ai appris des choses et cela m'a permis de m'interroger, mais également de me mettre à la place de l'un et de l'autre.

    L'histoire d'amour passionnelle et tumultueuse de Judit (ou Jude) et Salim est très bien évoquée. L'auteur donne la parole aux deux protagonistes, le lecteur sait donc le ressenti et les émotions du couple. J'ai beaucoup apprécié leur histoire même si je n'ai pas toujours compris certains choix des personnages.

    Cette histoire fera aussi voyager le lecteur à travers plusieurs pays : la Palestine, l'Angleterre, le Koweit, la Syrie, ... Un petit mot également sur la superbe couverture qui illustre à merveille (du moins c'est comme cela que je me l'imagine dans ma tête) la maison typique de Jaffa, la maison aux orangers de Salim, si cher à son cœur.

    Bref, un roman contemporain que j'ai apprécié autant pour l'histoire personnelle de Jude et Salim, que pour le contexte difficile du conflit israélo-palestinien.

    Je remercie les éditions Les Escales !

    Petite citation pour la route : "Elle se demanda alors à quoi ressemblerait la vie si tout le monde agissait à l'unisson en cet instant précis -si personne n'avait à se sentir différent."

  • "Au feu, les pompiers" de M.J.Arlidge

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    Plusieurs incendies se déclarent en quelques jours d'intervalles à Southampton, faisant plusieurs victimes. Helen Grace et son équipe sont chargés de trouver le ou les pyromanes capables d'une telle atrocité.

    Je n'avais jamais lu de roman de M.J.Arlidge avant, même si j'ai déjà vu ses romans précédents en librairie (notamment Am Stram Gram, Il court, il court, le furet). L'occasion m'a été donné de découvrir son univers grâce à deux maisons d'éditions : Les Escales, tout d'abord, m'ont fait parvenir son dernier livre en grand format "Au feu, les pompiers" et les éditions 10/18, son dernier roman en poche "La maison de poupée" que je lirais un peu plus tard.

    Helen Grace est un personnage récurrent dans les romans de l'auteur. Il n'est pas essentiel ni indispensable d'avoir lu les autres romans de M.J.Arlidge pour comprendre qu'Helen Grace possède une part d'ombre, qu'elle révèle petit à petit, notamment au cours de cette enquête. On pressent également qu'elle a dû vivre des choses assez dure au sein de sa propre famille et cela a clairement titillé mon intérêt pour ses aventures précédentes.

    Je trouve encore assez rare dans les romans policiers de trouver des incendies criminels au coeur de l'intrigue. C'est cela qui m'a tout de suite attiré vers ce livre. Imaginez trois incendies se déclarent en même temps à différents endroits de la ville. Les pompiers sont débordés et ne vont pas forcément réussir à sauver tout le monde. Et le pire c'est d'imaginer revivre ce cauchemar quelques jours plus tard. Le temps est compté pour l'équipe d'Helen Grace, avant que tout ne recommence à nouveau ... Les indices se font rares et le faux pas approche...

    L'enquête est prenante du début à la fin. On s'attache facilement au personnage sombre et mystérieux d'Helen Grace. Le style de l'auteur est accessible et agréable à lire. Et le final me laisse avec plein de questions en tête et la terrible envie de lire le prochain roman de l'auteur. En attendant, je pourrais découvrir son 3e roman : "La maison de poupée" au format poche ! ;)

    Je remercie les éditions Les Escales !

  • "Par delà les glaces" de Gunilla Linn Persson

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    Hiver 1914, sept jeunes gens se perdent en pleine tempête alors qu'ils tentaient de rejoindre l'île d'Hustrun. 2013, Ellinor s'occupe de son père et de l'entreprise de bateaux-taxis de celui-ci. Un jour, elle doit alors chercher un client, mais ce qu'elle ne sait pas c'est qu'il s'agit d'Herman, son amour de jeunesse.  Comment vont se passer les retrouvailles ?

    Que ce soit par le titre, par la jolie couverture ou par le résumé, ce livre m'a tout de suite attiré.

    Ce roman nous livre deux histoires à des époques différentes. La principale est celle de la très solitaire Ellinor et de ses retrouvailles avec Herman. La seconde est celle qui se déroule en 1914 et qui nous raconte comment sept jeunes gens se sont retrouvés piégés par une violente tempête. Cette terrible histoire a marqué à jamais la petite île d'Hustrun et celle de ses habitants. Je vous laisse découvrir pourquoi en lisant ce roman ! ;)

    J'avoue que l'histoire d'Ellinor et d'Herman m'a davantage intéressé. Malgré tout, j'ai eu un peu de mal à être accroché à 100% car j'ai trouvé le style un peu trop lent à mon goût. 

    En tout cas l'auteur parvient hyper bien à nous faire voyager jusqu'à cette mystérieuse petite île. Elle nous décrit de superbes paysages et nous dresse une ambiance très particulière.

    Les aspects secret de famille et révélation sont très présents et plairont assurément aux amateurs du genre.

    Bref, une histoire attirante mais un petit bémol sur le style un peu trop lent à mon goût.

    Je remercie les éditions Les Escales !

    Petite citation pour la route : "Un bref instant peut-il bouleverser l'univers d'une personne, tout mettre sans dessus dessous ? Un instant peut-il toucher le cœur au plus profond, le retourner, et que rien ne soit plus jamais comme avant, comme la seconde d'avant ? "

  • "La femme qui ment" d'Hervé Bel

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    A 43 ans, Sophie vit avec Alain, travaille à la Défense et n'a pas d'enfant. Son boulot étant menacé par une restructuration de l'entreprise, Sophie invente alors qu'elle est enceinte. Ce mensonge qu'elle aimerait tant qu'il devienne réalité, va petit à petit bouleverser son quotidien et sa vie.

    J'ai tout de suite été attiré par ce résumé et par l'histoire de Sophie.

    L'auteur nous dresse le portrait d'une femme qui a 43 ans et qui se sent vieillir à vue d'oeil. Tout d'abord par rapport à son boulot. Dans une entreprise de communication, il faut être au top des nouvelles technologies et malheureusement, Sophie sent qu'elle est à la traîne dans ce domaine. Alors elle se sent de plus en plus mal à l'idée de travailler et sent une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Elle est prête à tout pour garder son travail, quitte à mentir...
    Puis l'idée de vieillir se renforce également dans sa vie personnelle où à son âge, elle n'a toujours pas d'enfant. S'en suit une pression sociale dû au rôle de mère pour une femme.

    Ce sont ces deux aspects qui dominent dans le roman. D'une part, le monde du travail, assez froid, où le burn-out n'est jamais loin et qui s'accompagne de restructuration, le licenciement et de pression professionnelle. Puis d'un autre côté, la place de la maternité dans la vie d'une femme et la pression qui s'exerce autour de tout ça.

    Pour tenter de fuir son mal-être et ses problèmes, Sophie s'invente une grossesse, au travail d'abord et dans son couple ensuite. Vous vous doutez bien que ce secret va apporter son lot de complications. Je vous laisse d'ailleurs les découvrir par vous-même !

    J'ai beaucoup aimé le style d'écriture d'Hervé Bel. Il a parfaitement réussi à se mettre à la place d'une femme et à nous confronter à des problèmes d'actualité sans être rébarbatif et sans longueur.

    Bref, un portrait de femme et du monde du travail assez réaliste !

    Je remercie les éditions Les Escales !

    Petites citations pour la route :"Les rêves, on les fait tout seul, et c'est là leur limite. Certes, un instant, au moment du réveil, ils tentent de résister, d'absorber le réel. Ils transforment la sonnerie du réveil en une volée de cloches dans quelque campagne riante, intègrent les pas des voisins du dessus dans l'étrange aventure qui se déroule dans la tête. Mais rien n'y fait, ils se dissolvent dans le quotidien revenu. On se lève avec un vague souvenir. On pourrait le raconter, mais à quoi bon, personne n'y croit. Le mensonge, lui, est une possibilité. Dans cette perspective, le menteur peut le concevoir comme une réalité reportée dans l'avenir. Ses effets sont bien réels, car les autres, en l'apprenant, agissent comme s'il était vrai. Le menteur voit alors dans leurs yeux, leurs gestes, son rêve matérialisé. Ce plaisir vaut tous les rêves."

    "En rejoignant la communauté des mères, Sophie cesse d'être différente."

    "On travaille comme l'on fait des enfants, pour échapper à soi-même et remplir le temps dont on ne sait trop quoi faire."

    "L'amitié n'offre que les mots; l'amour, lui, les mots et la chair, le regard et le geste."

    "Quoi qu'on y fasse, les plus grandes émotions, les plus belles, dont on se souvient toujours, viennent de l'amour, quitte à les maudire ensuite."